Big Bang Love, Juvenile A est un film de Takashi Miike.
Synopsis :
Jun qui travaille dans un bar homosexuel est harcelé sexuellement par un client qu'il finit par tuer. N'exprimant aucun remord, il est envoyé en prison où il va faire la connaissance de Shiro, un jeune détenu aux tatouages étranges et au regard pénétrant...
Avec certains de ses décors façon Dogville, le film est un sympathique mélange de théâtre, de spectacle (notamment la danse) et bien sûr de cinéma. Takashi Miike change de style mais pas vraiment de registre. En effet, ce film, dépourvu de dérapage loufoque dont il nous a si souvent habitué, est un nouvel opus combinant amour destructeur (Ichi, Audition, Visitor Q) et milieu carcéral (The guys from paradise).
Étant un fervent adepte du cinéma "miikéen", je ne suis malheureusement pas arrivé à être touché sentimentalement par les personnages. Je pense que le gros problème est l'enchainement des séquences, l'utilisation des flash-backs m'a été pénible pour bien suivre le déroulement de l'histoire. Le film est peut-être aussi un peu trop court, Miike ne nous laisse pas vraiment le temps de s'imprégner de ses personnages, à aucun moment je n'ai réussi à vraiment entrer dans le film, à me sentir concerné.
Néanmoins, on sent que le réalisateur veut émettre plus de poésies et de sensibilité dans ses œuvres. Assistons-nous à une remise en question de celui-ci ? A une certaine forme de maturité artistique ? Ou tout simplement à un essai ? Nous en saurons plus dans la suite de sa filmographie ... Wait and see.
Note : 13/20
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